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A propos de l'intervenante…

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Mireille Jaume,  Membre du collectif d’auteurs Les Mots Migrateurs et de la compagnie Les Zigônez

 

 

      Si je n’écris pas que des textes dramaturgiques, ma pratique de l’écriture est intimement liée à celle du théâtre et la plupart du temps, influencée par les arts plastiques.

Formée au théâtre corporel à l’école du mime Marceau, je continue d’explorer la pédagogie destinée aux personnes porteuses de handicap au sein de Zigzag, pôle des pratiques artistiques adaptées de la compagnie les Zigônez.

Depuis 2008, où j’ai rejoint les Mots Migrateurs, j’anime des ateliers dont un sur l’écriture théâtrale.

Grâce au collectif, j’ai eu le bonheur de publier une nouvelle dans un des recueils des Mots Migrateurs et de travailler avec le poète Gérard  Noiret. Celui-ci m’a permis grâce au Théâtre 95, de réaliser une pièce radiophonique.

 

            Les ateliers sont pour moi, un laboratoire où chacun fait l’expérience de sa créativité et de ce matériau que sont les mots.

En plus de se prêter au « jeu » de l’atelier, c’est aussi l’aventure de la littérature dans toute sa diversité que nous tentons. Sur quel versant allons-nous ? L’évocation, la fiction, la narration ? Quelle facette de chaque « écrivant » allons-nous voir  surgir ?

Ecrire peut être chose brute, vitale ou simplement ludique. Cela appartient à tous.

Juste à côté pourtant, est posée la littérature et les frontières sont poreuses, il ne faut pas en avoir peur car elles sont ouvertes. La littérature, notion vague et vaste, cependant…

Pas de mur en littérature.

C’est que chacun se découvre des tendances, des goûts, des appétits pour telle ou telle facette. Et c’est un bonheur que de les voir se révéler au gré des séances. Ecrire n’est pas chose aisée mais une fois l’appréhension passée, on se rend compte que sa pratique n’est pas plus ardue que celle d’un art martial ou d’un quelconque autre loisir. Et surtout, elle rassemble autour du même plaisir, celui de dire, d’écrire.

Pour les plus timides, les plus « empêchés » par la barrière de la langue, de l’orthographe, par de vieux traumatismes de l’enfance, écrire s’apprivoise vite et c’est par l’oralité que l’on peut passer avant d’écrire. Avant ou après, écrire à avoir avec le dire. Des prolongements à l’atelier peuvent être faits : lecture, soirée slam, radio…

Ecrire, finalement, ce n’est pas qu’écrire…

                                                                        Mireille Jaume

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